Les médecins n’hésitent plus à recommander certaines méthodes autrefois réputées farfelues. Et différentes pratiques thérapeutiques des médecines douces sont à découvrir ici : acupuncture, yoga, hypnose. A l’image des plantes, les huiles essentielles, les élixirs floraux, ou les minéraux, un retour à la nature n’a jamais eu autant de succès.
L’acupuncture pour apaiser la douleur
La douleur chronique provoque souvent un effet boule de neige : plus elle dure, plus elle devient difficile à traiter. L’utilisation régulière de l’acupuncture aide à apaiser la douleur. Les recherches montrent qu’elle accroît les taux de certaines molécules du bien-être dans le cerveau, notamment la sérotonine et les endorphines. Elle pourrait par ailleurs désactiver les zones cérébrales chargées de la perception de la douleur. Les observations sur des patients souffrant de douleurs résistantes aux traitements habituels concluent à une amélioration du sommeil et du confort après seulement six séances hebdomadaires. L’acupuncture peut être recommandée, sans réserve, sauf évidemment en cas d’hypersensibilité aux piqûres d’aiguille. L’acupuncture pourrait aussi augmenter les chances de grossesse après une fécondation in vitro.
Le yoga contre la dépression et l’anxiété
La technique respiratoire de yoga semble efficace contre la dépression modérée ou grave : il suffit d’alterner une inspiration et une expiration d’égale durée, environ cinq fois par minute. Par l’intermédiaire du nerf vague, cette modification du rythme de la respiration indiquerait au cerveau que le corps est détendu et que l’esprit peut s’apaiser à son tour. Elle calme la réaction de fuite ou de combat mais stimule des parties du système nerveux chargées du repos et de la digestion, deux fonctions que le stress tend à inhiber. Aucun comprimé ne permet d’obtenir de tels résultats.
Pour certains patients, cette technique pratiquée vingt minutes deux fois par jour lutte contre la dépression, l’anxiété et même le SPT réfractaire à tous traitements. Les autres applications du yoga sont : Insomnie, hypertension, asthme, ou douleurs dorsales.
L’hypnose contre le syndrome du côlon irritable
Comme le yoga, l’hypnose stimule des parties du cerveau et en désactive d’autres. Les études sur des maladies spécifiques restent cependant trop restreintes pour en tirer des conclusions tranchées. . Pour le syndrome du côlon irritable, l’hypnose atténue les douleurs et réduit diarrhées et ballonnements. Elle présente d’ailleurs beaucoup moins de risques que la plupart des médicaments. Entre 20 % et 30 % des gens sont réfractaires à l’hypnose ; mais pour les autres patients, elle mérite d’être envisagée.