De nombreuses interventions thérapeutiques sont disponibles pour traiter et soulager la douleur de l'hallux valgus. Les traitements peuvent inclure des soins des pieds ou l'utilisation d'analgésiques et d'anti-inflammatoires. Cependant, la chirurgie est nécessaire si l'individu perd la fonctionnalité de son pied ou si la douleur n'est pas soulagée.
Les principes et les techniques de la chirurgie de l'hallux valgus !
Dans le cas d'un hallux valgus, une consultation médicale permettra de déterminer l'ampleur de la déformation du pied et la gêne qu'elle occasionne dans la vie quotidienne. Si une intervention chirurgicale est nécessaire, les orthopédistes utilisent des principes simples et des techniques plus variées. Le plus souvent, les douleurs liées à la déformation du pied sont dues à un stress mécanique important. Le principe est de supprimer ce cal douloureux en le répartissant harmonieusement. Pour ce faire, le chirurgien réalise une ostéotomie. C'est-à-dire qu'il réalise des sections osseuses afin de les orienter dans l'axe du pied. Cette opération se fait principalement sur le métatarse du gros orteil. Ensuite, il enlève la saillie osseuse. Il procède ensuite à l'allongement ou à la section des tendons. Au fil des années, les enveloppes articulaires et les ligaments se sont rétractés. Quelles que soient les techniques utilisées dans la chirurgie hallux valgus, ces principes sont toujours respectés. Malgré toutes les variations possibles, deux techniques différentes dominent cette pratique. Vous pouvez choisir entre la chirurgie traditionnelle et la chirurgie mini-invasive et percutanée. Mais, quel que soit votre choix, le meilleur chirurgien en hallux valgus pratiquera la chirurgie sous anesthésie rachidienne, locorégionale ou, plus rarement, générale.
La chirurgie traditionnelle !
Bien qu'elle soit de moins en moins utilisée, la technique de chirurgie traditionnelle de l'hallux valgus peut être pratiquée dans de rares cas. Elle est pratiquée à ciel ouvert avec une grande incision pour améliorer la visibilité du spécialiste pendant l'opération. Cette technique repose sur une planification préopératoire précise. Le chirurgien prépare soigneusement toutes les actions qu'il va effectuer sur les tissus mous et les os pendant l'opération. Pendant l'opération, selon le cas, il allongera ou coupera les tissus mous s'ils sont rétractés. S'ils sont distendus, une remise en tension, une réorientation et une section des os sont nécessaires. La chirurgie classique va permettre un contrôle total des gestes chirurgicaux. La grande incision pratiquée facilite l'intervention, car elle permet au praticien de mieux voir la zone à opérer. Cependant, les cicatrices laissées par ce type de chirurgie sont moins esthétiques. Par rapport à la chirurgie mini-invasive, la durée de l'intervention est plus longue, l'agression tissulaire plus importante, et les douleurs opératoires plus sévères.
La chirurgie mini-invasive et percutanée !
Ces dernières années, la plupart des spécialistes de l'orthopédie ont préféré la chirurgie mini-invasive à la chirurgie traditionnelle car elle permet de limiter les complications. Les chirurgiens ont pu réaliser des fractures avec un contrôle radiographique préopératoire par de petites incisions. Cependant, cette technique a ses limites, notamment en cas de grandes déformations. Dans ce cas, on se tourne vers une procédure mini-invasive. En la combinant avec la chirurgie percutanée, le concept de chirurgie mixte a été introduit. Avec cette nouvelle technique, il est possible de réaliser les mêmes interventions qu'avec la chirurgie conventionnelle. La seule différence est que la chirurgie mini-invasive et percutanée ne nécessite que des mini-incisions. La durée d'hospitalisation est beaucoup plus courte. L'intervention chirurgicale ne dure qu'une trentaine de minutes. Elle se déroule en ambulatoire, vous aurez donc l'avantage de sortir le jour même de votre opération. De plus, les incisions pratiquées dans l'hallux valgus sont très petites. Le résultat est plus esthétique, le temps de récupération est plus rapide, et les douleurs post-opératoires sont minimes. Les risques d'infection et de complications sont plus faibles. Cependant, par rapport à la chirurgie conventionnelle, la visibilité du praticien est réduite. Et il ne pourra pas effectuer tous les gestes à pratiquer.